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9eme arrondissement - Page 20

  • Au théâtre

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    Le petit garçon sourd va en vacances chez ses grands-parents. Communiquer avec son « pépé » est bien difficile, pour le pépé surtout ! Les copains de son âge ne sont pas tendres avec lui qui ne parle pas : il n’a pas de langue ! Comment va-t-il manger une glace ? Et avec les filles ? Oh la la !!

    Jean Yves Augros nous proposait jeudi et propose encore ce vendredi soir à 20h30 sa pièce Ma parole dans la salle d’International Visual Théâtre (IVT), rue Chaptal.

    Mise en scène par Chantal Liennel et jouée par Jean Yves Augros et Yoann Robert, la pièce est à la fois l’expression de cette souffrance dans la difficulté à communiquer et l’incompréhension de la part des entendants qu’ont les sourds. Elle est pour les entendants eux-mêmes une prise de conscience pour certains, un rappel pour les autres, de la nécessaire ouverture d’esprit dont nous devons faire preuve en face de la différence. Admirablement interprétée par ces deux copains dont la complicité à la ville se sent sur scène, la pièce se veut pédagogique et est jouée principalement dans les écoles. Elle est la parfaite illustration de l’esprit qui a animé dès son origine l’installation d’IVT et de sa compagnie rue Chaptal.

    Un débat avec les acteurs a suivi la représentation. La salle, pleine, était essentiellement constituée de sourds et on est frappé par leur appétit à communiquer et la facilité avec laquelle le langage des signes leur permet de le faire. Signe intéressant, une classe d’enfants entendants assistait au spectacle et les questions fusaient de toutes parts.

    Chantal Liennel et Jean Yves Augros font partie de la compagnie théâtrale installée rue Chaptal. Ils y sont formateurs, comédiens, auteurs, etc. …  La saison 2007 s’achève et la programmation 2008 est difficile. En effet, IVT rencontre beaucoup de difficultés financières : des travaux d’installation qui ont couté beaucoup plus cher que prévu – la salle rouge et noir de 200 places environ est bien réussie – des subventions qui n’arrivent pas à l’heure et d’un montant pas tout à fait au niveau de ce qu’on souhaitait, nul besoin d’aller chercher des responsables, mais il faut aider financièrement IVT à continuer son travail !

    Jean Yves Augros finit son spectacle par la réponse à la question d’ouverture : quelle est ta langue maternelle ? Ma langue est fraternelle.
  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

     
     
    Amina Becheur, 37 ans, est universitaire chercheuse spécialiste du développement durable et active dans le milieu associatif dans notre arrondissement par le biais d'Artisan du Monde rue de Rochechouart. Thierry Cazaux, 41 ans, est financier et président de l'association 9e Histoire. Tous deux seront sur le liste de Jacques Bravo en position d'être élus Conseiller d'arrondissement.
    Philippe Torreton, 42 ans, comédien, résidant dans le quartier Saint Georges, sera numéro 3 de la liste, c'est à dire en position d'être aisément élu Conseiller d'arrondissement mais aussi de Conseiller de Paris.
    Tels sont les trois premiers noms de la liste de Jacques Bravo  dévoilés hier lors de la présentation des personnalités de la société "civile" ayant décidé de rejoindre Bertrand Delanoë.
    Le reste de la liste, soit encore 10 noms, devrait être connu vendredi prochain après le vote des militants socialistes de la section du 9ème.
     

  • Le Louxor

    Le palais du cinéma – Le Louxor – n’est pas à proprement parler dans le 9ème arrondissement, mais juste en face. Il est un patrimoine commun aux 9ème, 10ème et 18ème et tant les habitants proches de Barbès que les Maires de ces 3 arrondissements l’ont bien compris. Menacé de ruines, il a été racheté par la Mairie de Paris en 2003. Une visite du lieu était organisée la semaine dernière afin de montrer aux habitants du quartier l’état exact du bâtiment. La présence du Maire du 9ème et celle du 1er adjoint au Maire du 10ème, candidat aux élections de mars 2008 et probable futur Maire de cet arrondissement semble prouver l’intérêt porté par la municipalité à l’endroit.

     
     
    Construit au début des années 20 dans le style « égyptien », le Louxor a été successivement une salle de cinéma, puis de cinéma et music hall dans les années 50 pour terminer sa carrière en une sorte de boite de nuit gay, sorte de sous Palace des années 80. Il a fermé définitivement ses portes en 1987.
     
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    La salle du Louxor a son origine. Il ne reste que la structure. Pas de photo de l'état actuel, c'était une condition pour participer à la visite

     

     

    La visite a permis de voir que le Louxor a certes souffert mais que les travaux entrepris au fil du temps ne l’ont pas complètement défiguré. La structure générale de la grande salle – son volume avec ses deux balcons sans pilier et la longue perspective vers le bas – est intacte. La scène et la fosse d’orchestre sont encore en place. En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’endroit date de 1922, c'est-à-dire qu’il a été conçu pour un cinéma encore muet. A cet égard, il est donc un des derniers témoins de cette époque révolue, ressemblant plus à une salle de spectacles du 19ème siècle qu’à une salle de ciné du 21ème.

     
     

    Les travaux de décoration ont été réalisés en couches successives si bien que l’on se trouve en présence d’un « zonage » assez facilement repérable : la couche d’origine des années 20 – style égyptisant - puis celle des années 30 – style hellénisant - correspondant semble t-il aux travaux de sonorisation de la salle. Viennent ensuite les différentes couches des travaux d’après-guerre et enfin la couche des années 80, moquette murale très en vogue dans ces années là.

     
     

    L’extérieur du bâtiment, actuellement masqué par un affreux échafaudage, n’est pas en trop mauvais état non plus. Il a bien sûr besoin d’une bonne cure de jouvence mais les mosaïques du haut font encore leur effet. On a une assez bonne idée de l’état extérieur en passant avec le métro aérien.

     
     

    Que va devenir Le Louxor ? Là est la question.

     
     

    Les spécialistes semblent être d’accord sur deux ou trois points centraux : d’abord l’intérêt patrimonial de la salle dans son ensemble, témoin d’une conception architecturale typique d’un temps révolu. Ensuite la décoration des années 20 et 30 avec ses différents éléments et enfin la façade, inscrite au répertoire dans les années 80.

     
     

    Plusieurs projets ont été évoqués. Un centre culturel méditerranéen ? Pas confirmé par la Mairie de Paris. Mais pas infirmé non plus. Ce qui est sûr, c’est que les échéances initiales annoncées – réouverture début 2009 – ne seront pas tenues. C’est sans doute un bien car cela laisse le temps à chacun d’une part de réfléchir au projet à développer et qui devra participer à la nécessaire revalorisation du quartier Barbès et d’autre part à finaliser les études techniques de faisabilité.

     
     

    Bien que lui aussi d’un temps maintenant assez lointain (1969), l'exemple de l’affreux projet immobilier qui a été développé à la place du cirque Médrano en haut de la rue des Martyrs devrait faire réfléchir !

     
    Les habitants de Barbès sont motivés !
  • La Nouvelle Athènes

    Le numéro 24 du magazine Le Paris du 9e paru début novembre publié par les bons soins de la Mairie de notre arrondissement nous parle en page 8 du café restaurant La Nouvelle Athènes qui a ouvert ses portes récemment. Sans vouloir jouer ni les cuistres ni les redresseurs de tort, c’est l’occasion de revenir sur un sujet qui fâche et de corriger quelques erreurs.

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    Il est d’abord nécessaire de rappeler que le bâtiment construit au numéro 9 de la place Pigalle en 2005/2006 a fait l’objet de nombreuses contestations, tant parce qu’il a entrainé la destruction d’un café historique que par son architecture qui ne respecte en rien l’environnement de la place. Il est vrai que le réaménagement général de cette même place Pigalle dans le cadre des travaux des Espaces Civilisés relève plus du saccage général et d’une transformation de la place en nœud de circulation routière que d’un souci historique ou esthétique. On se demande à quoi a pensé l’Architecte des Bâtiments de France en charge du 9ème en donnant son accord à ce réaménagement, lui qui est le plus souvent si sourcilleux sur des détails de bien moins grande importance.

    C’est donc avec regret et inquiétude que les amoureux de Pigalle ont vu disparaître l’ancien café la Nouvelle Athènes et c’est avec plaisir que nous avons pu constater que le nouveau propriétaire des lieux avait compris son importance en reprenant le même nom, voire son esprit.

    Contrairement à ce nous dit Le Paris du 9e, l’ancien café n’a pas été construit en 1870 et n’a pas donné son nom au quartier, c’est exactement l’inverse. Le nom de Nouvelle Athènes a été donné au quartier sous la Restauration et, à en croire Maryse Goldenberg dans son Guide du promeneur du 9e aux éditions Parigramme, « en témoignage de la grécomanie qui avait saisi les Français lorsque les Grecs se soulevèrent contre la domination turque en 1821 ». Notons d’ailleurs que le quartier de la Nouvelle Athènes correspond plus aux rues St Georges, Notre Dame de Lorette qu’à la place Pigalle.

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    Le café de La Nouvelle Athènes, l’ancien, situé au 9 place Pigalle a été dans les années qui ont suivi la guerre de 1870 le lieu de rendez vous des Impressionnistes. Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Cézanne, Sisley et bien d’autres peintres, tout comme Zola, Maupassant s’y sont croisés. Si cette aventure des Impressionnistes vous intéresse, vous trouverez dans l’excellent livre Histoire de l’Impressionnisme de John Rewald paru chez Hachette collection Pluriel  (10.50€) beaucoup d’informations très détaillées sur les rencontres au café de La Nouvelle Athènes. Et vous trouverez  dans le non moins intéressant L’aventure de l’Impressionnisme de Jean Jacques Lévêque parue chez ACR Edition collection PocheCouleur des reproductions commentées des tableaux de ces peintres, dont ceux montrant le café de la place Pigalle.

    Si l’architecture extérieure du nouveau bâtiment est, disons, contestable, reconnaissons que l’intérieur est très réussi, que l’ambiance musicale  jazz est aussi bien dans l’esprit du Pigalle des années 30 et que l’accueil y est sympathique. Ils ont ouvert une page sur MySpace où vous trouverez le programme musical. Là nous serons d’accord avec Le Paris du 9e, franchissez la porte de La Nouvelle Athènes !
  • Du côté des transports

    478fe66029650ca907e031ffa89d0b40.jpgSébastien a bien voulu nous envoyer les informations suivantes :

    « Je lis souvent votre blog et je pense que ces quelques informations concernant le renforcement des dessertes bus pourraient intéresser votre blog.

    > Renforcement de la ligne 68 (Chatillon Montrouge - place de Clichy) depuis le 8 novembre 2007. Cette ligne est désormais exploitée de bout en bout 7 jours sur 7 ainsi qu’en soirée jusqu’à 23h15. Le service du dimanche est étendu à toute la ligne, alors qu’il était actuellement limité au trajet Porte d’Orléans— Châtillon-Montrouge . Les intervalles vont de 13 à 20 minutes selon les heures. Autre amélioration notable, les derniers départs seront effectués plus tard le soir, à 22h30 de Châtillon — Montrouge au lieu de 20h45, et à 23h15 de Place de Clichy au lieu de 21h28. Ces horaires seront également valables le dimanche soir.

    > Ligne 67. A partir du 14 avril 2008, Extension du service jusqu’à 22h30 et création d’un service le dimanche sur tout l’itinéraire des lignes 67 et 88.

    > 3 décembre 2007: mise aux normes mobilien de la ligne de bus 80 »

     

    Remercions doublement Sébastien de son envoi car, outre ces infos utiles, il nous a permis de découvrir le site Métro-Pole, très bien fait, source de ces informations.